Les Monod

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Une famille de pasteurs....

Louise-Philippine Monod née de Coninck (1775 - 1851) :

Née à l'époque ou son père était à l'apogée de sa fortune, Louise-Philippine fut élevée dans les conditions d'une riche héritière.

Vers ces 16 ans elle rencontre un jeune pasteur qui lui, était d'une condition bien inférieure, mais dont elle avait discerné la valeur morale et intellectuelle.

Jean Monod (1765 - 1836) :

Jean Monod est né en Suisse, son père était pasteur.

Il fit des études de théologie à la faculté de Genève.

Il fut consacré au saint ministère le 10 mars 1787.

Trois ans plus tard, il fut amené à faire un voyage qui devait décider de son avenir.

Chargé d'accompagner sa cousine, nommée gouvernante d'une des filles du Tsar Alexandre 1er, il profita du voyage de retour pour visiter Stockholm puis Copenhague.

C'est dans cette dernière ville, qu'un jour, surpris par une violente averse qu'il se réfugie chez M. Frédéric de Coninck.

Il y fut si bien reçut que Jean Monod Séjourna plusieurs mois à Copenhague et fit la connaissance de Louise Philippine alors âgée de 16 ans.

Après avoir quitté Copenhague, il revint en novembre 1792 et deux mois plus tard, il épousait Louise-Philippine de Coninck tout juste agée de 17 ans.

Appelé par l'église de Morges jean Monod se transporte avec sa femme en Suisse en juillet 1793. C'est dans cette ville que naquit leur 1er enfant Frédérique en 1794.

Puis de 1794 à 1808, Jean et Louise retournèrent à Copenhague où Jean était nommé Pasteur de l'église Française de cette ville. C'est là que naquirent les 7 autres enfants.

En 1807, les Anglais après avoir bombardé Copenhague s'emparèrent de toute la flotte Danoise et bien entendu, des vaisseaux appartenant à la Famille de Coninck.

La Situation de Jean Monod par suite de ces revers fut considérablement modifiée et on lui proposa en 1808 un poste de pasteur à l'église réformée de Paris.

Ils s'installèrent successivement dans un hôtel de la rue de Pigalle où naquirent Marie (Devenue Mme Charles STAPFER) et Edmon mort après sa naissance.

Puis rue d'Hauteville où naquirent les 3 derniers des 12 enfants.

Et rue du faubourg St Martin où mouru Jean en 1836.

Toutes ces demeures étaient vastes et pour subvenir au frais de l'éducation de cette famille nombreuse, Jean et Louise étaient obligés de prendre des pensionnaires.

C'est ainsi que défilèrent successivement chez eux Les Hottinguer, les Schlumberger, les Vernes et bien d'autres qui allaient avoir une grande influence sur le développement et la prospèrité de la famille.

Mes Ancêtres directes de la Ligne VIII

Valdemar Monod (1807 - 1870) (Première génération)

8ème Enfant de Jean et Louise Philippine Monod